LES NOUVEAUTES DE LA RENTREE 2013 !

Publié le par Laurent Digon (professeur documentaliste)

COTE : R COR J

 

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  Résumé: Entre les mois d’août et novembre 1888, au moins sept femmes furent assassinées à Londres dans le quartier de Whitechapel. La nature effroyable de ces meurtres provoqua la panique et la terreur dans l’East End, et donna naissance au surnom qui allait devenir synonyme de serial Biller Jack l’Eventreur. Pendant cent quinze ans, ces meurtres ont constitué une des plus grandes énigmes criminelles du monde. C’est lors d’une visite à Scotland Yard, en mai 2001, que Patricia Cornwell s’est intéressée à  » l’affaire  » Jack l’Éventreur et à la personnalité ambiguë et inquiétante de Walter Sickert, un peintre impressionniste britannique célèbre à la fin du XIXe siècle. Très vite, elle a eu l’intime conviction que Sickert et l’Eventreur ne faisaient qu’un. Après avoir mis en piste les plus fins enquêteurs et experts en médecine légale, l’auteur nous livre les résultats de son enquête et, comme un véritable témoin à charge, présente ses preuves. Grâce à sa connaissance des enquêtes criminelles, à l’étendue de sa documentation et à ses talents de romancière, Patricia Cornwell reconstitue l’arrière-plan de cette sinistre affaire l’Angleterre à l’époque victorienne. Patricia Cornwell réussit un véritable thriller, avec une parfaite maîtrise et une conviction sans faille.

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COTE : R LON P

 

En 1902, à l’époque Victorienne, Jack London, déguisé en clochard, pénètre dans les bas quartiers de Londres pendant trois mois. Notamment le quartier de White Chapel où a sévi le célèbre « Jack l’éventreur » en 1888. Il en retirera un livre mondialement célèbre « The People of the Abyss » traduit en français par « le peuple d’en bas »
La " descente " (titre du premier chapitre du livre) commence comme un reportage dans les couches sociales les plus basses de Londres. C’est une expérience personnelle, un documentaire sur un monde de miséreux que personne ne voit. Une immersion dans les entrailles de la misère.

Une fois parmi les vagabonds, Jack London nous révèle au grand jour une société nouvelle. Celle des oubliés de la révolution industrielle. Ou plutôt celle que la révolution industrielle produit et laisse définitivement tapie dans l’ombre. Un monde de clochards, de familles dans des appartements miteux et surpeuplés, de gens dans une crasse noire. Il décrit les immondices, la nourriture dans les poubelles, les salaires ridicules, les asiles de nuit, la faim, la rue, la mort, les enfants mal nourris, le manque d’hygiène, l’absence de secours…
Pour se faufiler à travers ce peuple d’en bas, Jack London change d’apparence (en cela Jack London est novateur. Plus tard d’autres imiteront son exemple) :

" A peine avais-je fait quelques pas dans la rue que je fus impressionné par le changement complet produit par mes nouveaux vêtements sur ma condition sociale. (...) En un clin d’œil, pour ainsi dire, j’étais devenu l’un d’entre eux.

Et s’ouvre à lui, un monde stupéfiant :
" Les rues grouillaient d’une race de gens complètement nouvelle et différente, nabots d’aspects miteux, la plupart ivres de bière. "
Tel un reporter moderne, Jack London signe ici un témoignage frappant, sombre et terrifiant sur la condition humaine et la condition sociale du début du XXe siècle dans la ville de Londres. A travers cette quasi étude sociologique qui se dévore comme un roman, Jack London nous fait prendre conscience des conditions de vie de toute une population d’oubliés à l’époque Victorienne, au temps où, pourtant, l’Angleterre dominait le monde.

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COTE : R SAN O

 

Les aventures d’une famille pas ordinaire dans la banlieue de Mexico. Le père ? Un inventeur, un bonimenteur, qui se donne un mal fou pour mener sa barque. Ratage sur toute la ligne, et la mère essaie de parer au plus pressé. Les enfants : Flora, la fille, opposante à tout, moche et grognonne, mais trace sa route, et vise la survie. Le fils, Pepe junior, notre héros et narrateur, n’a ni les yeux dans sa poche ni le jugement émoussé. Il joue lui aussi la survie.
Le père déniche le bon plan : un homme d’affaires et philanthrope propose d’emmener la famille, et d’autres, coloniser un lieu merveilleux, pour créer une société nouvelle, écologique et égalitaire. L’île merveilleuse est un immense tas d’ordures compactées, fermentant et dérivantes. Le philanthrope est un odieux dictateur, et il ne restera qu’une solution, la poudre d’escampette. Une épopée hilarante, de déconvenue en désillusion puis en catastrophe. Comique gore garanti.
Un regard sur une catastrophe ordinaire qui pousse les gens à adopter des solutions bancales, à s’accrocher à tout ce qui passe (religions, idéologies, personnages charismatiques). Une critique radicale de la société mexicaine (dont on connaît la violence, la corruption, la croissance à deux vitesses…), et de toute société d’aujourd’hui.

 

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Cote : R SED O

 

 

 

 

 

Comédienne dans les plus grands théâtres publics, Samira Sedira se retrouve à 44 ans en fins de droit, faute d’engagements, et obligée de faire des ménages pour survivre. Fille de travailleurs immigrés algériens, elle est alors renvoyée brutalement à ses origines sociales, elle qui croyait s'en être échappée. Dans ce journal du désenchantement, elle croise les fils de sa mémoire familiale, son quotidien de bonne à tout faire et son amour pour le monde du théâtre.

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COTE : R NOT N

 

 

Résumé :

"Tout ce que l'on aime devient une fiction. La première des miennes fut le Japon. A l'âge de cinq ans, quand on m'en arracha, je commençai à me le raconter. Très vite, les lacunes de mon récit me gênèrent. Que pouvais-je dire du pays que j'avais cru connaître et qui, au fil des années, s'éloignait de mon corps et de ma tête ? ".

 

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COTE : R NOT N

 

 

" Stupeur et tremblements pourrait donner l'impression qu'au Japon, à l'âge adulte, j'ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d'Eve ni d'Adam révélera qu'à la même époque et dans le même lieu, j'ai aussi été la fiancée d'un Tokyoite très singulier. " Amélie Nothomb

 

 

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